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« En honorant ceux qui ont refusé de se plier à la fatalité de la volonté exterminatrice de l’idéologie nazie, la médaille des Justes contribue à rétablir l’Histoire dans sa vérité. »
Simone Veil
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Le dimanche 26 octobre 2014 a eu lieu une cérémonie en l’honneur de Maria et François Bouilhac, reconnus à titre posthume « justes parmi les nations ». Ce sont leurs deux filles Odette Bouchailloux et Jeanine Fleygnac qui ont reçu cette distinction. Les démarches et la longue marche vers cette reconnaissance ont été initiées par la fratrie d’André, ce jeune garçon recueilli durant la guerre par le couple Bouilhac, habitants de Lagarde-Enval. Ce fut donc un honneur pour la municipalité de rendre possible la tenue de cette cérémonie en accueillant les invités dans la salle des fêtes communale.
La cérémonie était présidée par les membres du comité Yad Washem, le représentant de l’ambassade d’Israël, les historiens M. et Mme Szwarckopf-Estrade, M le Sous-Préfet d’Ussel, M Le Sénateur Daniel Chassaing, M le Conseiller Général Roger Chassagnard, et M le Maire de Lagarde-Enval, Daniel Ringenbach qui a organisé et coordonné cette cérémonie, la rendant, pour de nombreux participants, inoubliable, comme en témoignent les lettres de remerciements arrivées depuis à la mairie.
Une foule nombreuse y assistait. Aux premiers rangs se tenaient, côte à côte, la fratrie d’André Siekierski et les filles de Maria et François, avec leurs familles respectives. La chanson « Nuit et brouillard » de Jean Ferrat dont l’enfance fut étrangement semblable à celle du petit André, ouvrait la cérémonie. Des discours émouvants, des lectures de poèmes et des rappels historiques la continuaient. Le point d’orgue en fut, bien sûr, la remise de la Médaille et du diplôme d’honneur aux deux filles de Maria et François, dont les noms figurent désormais sur le Mur du Jardin des « Justes parmi les Nations » à Jérusalem et dans l’allée des Justes à Paris. Elle fut clôturée par « le Chant des partisans » et les hymnes israélien et français.